Pix

Un test unique pour évaluer les compétences digitales des Français

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 Benjamin Marteau

Tout à commencer autour d’un café 

Une rencontre avec l’enthousiasmant Benjamin Marteau, en novembre 2016. Benjamin dirigeait le Conseil national éducation économie (CNEE), un organisme chargé de faire le pont entre le monde de l’éducation et le monde de l’économie. Le courant est passé immédiatement, en fait on a commencé à travailler ensemble dès cette première discussion.

Le CNEE était à ce moment là en première ligne sur un sujet brûlant : trouver LE système pour évaluer les compétences digitales des Français. Enjeu crucial pour les entreprises (qui veulent des salariés au niveau), l’État (qui dématérialise toujours plus et a besoin que les Français suivent), et le monde de l’enseignement (qui doit faire évoluer ses programmes).
La question se posait donc d’un outil unique et reconnu par tous. Il existait bien le C2I, qu’on est sensé passer en classe de seconde, mais il était vieillot et scolaire… L’idée finalement s’est posée comme ça : imaginer l’équivalent du TOEFL pour le digital.

Imaginer l’équivalent du TOEFL pour le digital

Les obstacles à surmonter

Notre client, le CNEE, couvre les trois piliers de l’Éducation nationale : l’école, l’université et la formation professionnelle. On s’attendait donc à rencontrer les lourdeurs, les lenteurs, les silos, les guerres de clocher… propres à un gros chantier public.

Les atouts dans notre poche

La puissance redoutable d’une idée nouvelle, répondant à un vrai besoin partagé par tous, et très ancré dans le quotidien. On s’est aussi beaucoup appuyés sur la force de conviction de Benjamin, qui est un vendeur né et emporte l’adhésion partout où il passe.

Ce que nous avons proposé

Avec toute notre foi dans l’efficacité du design thinking, on s’est donné 2 mois pour concevoir complètement le service et pouvoir commencer à montrer et tester des interfaces.

 

 Benjamin Marteau

Le déroulement des opérations

Caster les trente

Nous avons d’abord recruté avec Benjamin Marteau notre commando
de 30 co-concepteurs, enseignants, responsables de programme, consultants du Ministère, universitaires, DRH, mais aussi des collaborateurs de Vinci, Air Liquide, Eurovia, le patron de la pédagogie de l’école 42… Il nous fallait des acteurs des différents univers impliqués, et suffisamment de profils différents pour que l’intelligence collective opère.

La force des discrets

Nous nous sommes réunis en atelier pendant trois jours, et nous avons bossé d’arrache-pied pour donner vie au
service et délivrer :

  • la raison d’être de PIX
  • les personae (les parcours-types d’utilisateurs-types)
  • la description des 5 piliers de l’expérience
  • les maquettes
  • le logo
  • et le nom. Pourquoi PIX ? Ça nous faisait rire, de proposer un acronyme qui ne veut rien dire à un Ministère ! PIX évoque « pixel », « picture »… C’est aussi devenu l’unité de mesure du test : en fonction de ton niveau, tu obtiens un certain nombre de PIX, avec un score maximal de 1024 PIX (blague de geek).

Magie du collectif : deux idées clés sont venues de participants plutôt discrets et absolument pas spécialistes. La première : produire un test non pas sous forme de questionnaire (ce qui aurait été bien fastidieux pour les utilisateurs), mais de missions à accomplir (par exemple répondre à la question : « Qui a édité la fiche wikipédia d’Albert Einstein le 16 janvier 2014 ? »). La deuxième : un algorithme pour que le test s’adapte au niveau du candidat, et lui évite d’être largué ou de s’ennuyer. Les premiers retours dans des salles de classe nous ont prouvé que ça a marché : “Monsieur, PIX c’est bien parce que c’est difficile !”
De manière générale, les participants nous ont bluffé par leur énergie, leur enthousiasme, c’était très joyeux. Dans les grosses sociétés comme dans le service public, la lenteur, la lourdeur ne font pas que tuer les projets,
elles asphyxient les équipes, génèrent de la souffrance. Face à ça, le design thinking, c’est une bouffée d’oxygène ! On se met autour de la table, on travaille, et on voit son idée prendre vie, prendre forme…

« Start-up d’état », ça sonne bien, non ?

Après un gros travail de packaging du concept (à ne pas négliger !), Benjamin Marteau a pu “vendre” le projet en interne en présentant notre prototype à toutes les parties-prenantes “utiles” du ministère de l’Éducation. Un marathon qui a permis à PIX de décrocher le statut très facilitant de Start-up d’État, et une belle liste de naissance : des crédits pour des labs usage, des tests, et la constitution d’une vraie équipe… Ce qui a permis de produire une version alpha et de la tester auprès de communautés d’utilisateurs très divers, avec succès. En
novembre, la Ministre de l’éducation de l’époque, Najat Vallaud-Belkacem, présentait le projet en conférence de presse pendant le salon de l’Education.

Testimonials

Benjamin Marteau

 

“Hoc a accompagné Pix depuis ses premiers pas. La capacité de ses équipes à créer un enthousiasme fédérateur autour d’un projet mobilisant des acteurs très divers est aussi rare que précieuse. Hoc dispose d’un réel savoir-faire dans le design de services innovants, associant qualité d’écoute, intelligences des situations et détermination à transformer les projets en réalité.”

Benjamin Marteau

Directeur, Pix

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